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Habiter et Habiller sa ville

28 janvier 2014

Sur les traces d'Ella et Pitr

Aujourd'hui, direction St Etienne avec les 6°1 et les 6°4 à la recherche d'idées pour illustrer nos contes urbains. Nous avons la chance de n'être pas très loin de cette ville dont sont originaires les deux artistes Ella & Pitr, alias les papiers-peintres. Ils ont créé tout un peuple de personnages de papier - grands-mères rebelles, géants, hommes-oiseaux, danseuses ... - qui envahissent régulièrement les murs de la ville et racontent une histoire éphémère aux passants.

Après avoir découvert leurs livres en classe, nous sommes donc partis à la recherche de leurs affiches sur les murs de la ville. Pour ceux qui voudraient retrouver le questionnaire, en voilà une version : parcours_ella_et_pitr_lune_chav.

Le but est de comprendre comment le personnage s'intègre dans l'emplacement choisi comme s'il appartenait à la ville même, à son histoire à laquelle il ajoute une dimension mythique. C'est aussi l'occasion de découvrir ce qu'est le "wall art" à travers leur oeuvre et celles de plusieurs autres artistes comme Misstic, la dame en rouge ou même des anonymes.

En attendant que les élèves commentent eux-mêmes leurs découvertes, nous vous proposons quelques photos qu'ils ont prises lors de la sortie :

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Si vous voulez en savoir plus sur Ella & Pitr, rendez-vous sur leur compte Flickr ou sur leur site internet.

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18 janvier 2014

Revoilà Fabrice Devesa

Ce vendredi 17 janvier, retour au CDI pour y accueillir pour la deuxième fois le conteur Fabrice Devesa. Cette fois, c'est l'occasion de revenir sur les productions des élèves. A eux de présenter à l'oral le conte de leur invention : c'est le moment de revenir sur les maladresses commises, d'indiquer ce qui fonctionne bien dans leur conte, poser des questions pour inviter les élèves à développer leur conte.

 

DSCF1830

 

La consigne était d'écrire un conte urbain. Pas toujours facile, puisque habituellement le conte traditionnel se déroule dans un cadre beaucoup moins moderne. Parfois il manque peu de choses dans une histoire pour faire émerger le merveilleux ou une morale. Nous revenons donc sur ce qui fait le conte et ce qui différencie le merveilleux du fantastique.

Le but de cette rencontre est de s'assurer que l'histoire de chacun est sur de bons rails. Bilan, des textes vraiment très différents mais souvent très prometteurs. Nous poursuivrons ce travail en classe pendant des ateliers d'écriture alors rendez-vous bientôt pour vous en faire partager quelques uns.

 

En avant-goût, un aperçu du texte de Mustapha de la classe de 6°1 : il a inventé l'histoire d'une petite fille dont la mère a disparu il y a longtemps. A la mort de son père, elle part à sa recherche et découvre qu'une sorcière l'a enlevée et l'empêche de revenir en ville.

 

DSCF1828

 

10 janvier 2014

Des invités sur le blog

Les 6°2, qui sont allés faire un tour sur le blog de leurs camarades, ont essayé à leur tour d'inventer un conte collectif. Après qu'ils aient remanié leur texte de départ plusieurs fois, voilà le résultat :

 La petite fée des confitures

Il était une fois une petite fée qui avait le malheur d'être née avec une aile froissée. Elle n'avait jamais pu voler. Cette petite fée aimait beaucoup la confiture. Elle vivait en haut d'un arbre qui produisait de magnifiques fruits et elle en faisait la meilleure confiture qu'on eut jamais goûtée. Elle en donnait d'ailleurs volontiers à ses amies les abeilles même si elle ne voulait jamais en donner la recette.

Un jour qu'elle faisait de la confiture, une chose incroyable se produisit : elle la goûta mais la recracha aussitôt. La cuillère de confiture avait un goût infect.

Surprise, la petite fée décida de relire sa recette et recommença, persuadée de s'être trompée quelque part. Mais la même chose arriva : la confiture était toujours immangeable, atrocement amère.

Elle n'arrivait pas à comprendre ce qui s'était passé. Mais quand elle croqua dans un morceau de fruit, elle retrouva le même goût amer. L'arbre était infesté de pucerons dont la bave se répandait sur les fruits. C'était cela qui leur avait donné ce goût abominable.

Pour s'en débarrasser, il n'y avait qu'une seule solution : elle avait besoin de poudre magique. Oui, mais voilà : seule la fée Puceronette savait la fabriquer. Peut-être accepterait-elle de l'aider ? C'était une puissante sorcière au caractère pas toujours facile qui habitait de l'autre côté de la forêt.

Mais comment voler jusque là ? La petite fée des confitures appela son amie l'abeille qui vivait dans une ruche sur le même arbre. Cette dernière, qui était très gourmande, ne demandait qu'à l'aider. La petite productrice de miel la prit sur son dos et l'emmena jusqu'à la grotte où vivait la sorcière.

La fée demanda de l'aide à Puceronette en échange de plusieurs pots de confiture. La sorcière fit semblant d'accepter le marché et lui donna une bouteille remplie de poudre magique.

Mais lorsque la fée en répandit sur l'arbre, catastrophe : les pucerons se multiplièrent et devinrent de plus en plus gros.

Au pied de l'arbre, Puceronette, qui les avaient suivies jusque là, se moquait d'elles. C'était elle qui avait envoyé les pucerons envahir l'arbre. Cette méchante sorcière avait toujours été jalouse de ses confitures et rêvait de se venger depuis que la petite fée avait refusé de lui en donner la recette.

Devant tant de méchanceté, la fée des confitures explosa de colère. Les étincelles de magie qui jaillirent alors de sa baguette détruisirent les pucerons. Mais le pauvre arbre lui aussi était bien abîmé.

Heureusement, son amie l'abeille avait entendue parler d'une source dont l'eau avait des pouvoirs de guérison extraordinaires : on racontait que chaque abeille blessée qui s'y était baignée était revenue guérie.

Elle y emmena la petite fée. Celle-ci, de peur d'empoisonner un peu plus son arbre, décida d'en boire quelques gouttes pour voir si l'eau était vraiment magique. Et aussitôt son aile se défroissa. La petite fée en remplit une petite fiole et retourna à tire d'aile en asperger son arbre qui guérit sur le champ.

Quand elle vit cela, la malfaisante Puceronette décida de se rendre à son tour à la source magique. Envieuse, elle s'y baigna pour augmenter ses pouvoirs. Mais quand elle sortit de l'eau, il ne lui restait plus une étincelle de magie. Elle les avait entièrement perdus.

Et au printemps, quand l'arbre donna des fruits encore plus exquis qu'avant, elle fut la seule à ne pouvoir goûter les délicieuses confitures de la petite fée.

 

Un conte collectif inventé par les 6°2

Merci à eux.

23 décembre 2013

Un conte collectif inventé par les 6°1

     Lors de notre première rencontre avec Fabrice Devesa, celui-ci nous avait laissé un canevas pour inventer des contes. Et ce jour-là, à l'oral, est né le conte de La petite fille bleue. En classe, chacun a apporté ses idées pour poursuivre et améliorer l'histoire. Voilà le résultat :

 

Il était une fois une petite fille qui avait de longs et beaux cheveux bleu clair et la peau d'un fort joli bleu qui fonçait avec le soleil. Elle répondait d'ailleurs au nom de Marine.

Cette petite fille aimait les animaux et vivait dans une ferme où tout était bleu du moindre brin d'herbe aux plus grands arbres. Les fleurs avaient des pétales de toutes les nuances de bleu, et même le soleil dans le ciel brillait de reflets bleutés.

Pour le reste, elle menait une vie tout à fait normale. Ainsi, tous les matins, elle trayait sa vache, donnait un peu de lait aux chats et du grain à ses canards.

Mais un jour où elle faisait de la balançoire, une chose extraordinaire se produisit : elle aperçut un petit lapin blanc. Elle sursauta, se frotta les yeux, se pinça pour voir si elle ne rêvait pas.

Le lapin s'enfuit, il entra dans la forêt et disparut derrière un arbre. La petite fille bleue décida alors de le suivre dans la forêt. Elle sauta de la balançoire et courut derrière lui.

Plus elle avançait, plus la forêt devenait sombre, presque noire. Mais, curieuse, elle suivait la petite tâche blanche. Elle arriva enfin dans une clairière où la lumière éclairait un paysage multicolore.

Le lapin était devant une petite maison d'où il s'était sans doute échappé. Marine restait bouche bée car elle n'avait encore jamais vu d'autres couleurs que le bleu.

Tout à coup, la porte de la maisonnette s'ouvrit et un étrange vieux monsieur l'invita à entrer. Il se présenta et lui dit qu'il était le magicien des couleurs. Il était en train de préparer une potion d'où s'échappait un arc en ciel. Mais il prit le temps de lui demander ce qu'elle faisait là. Marine lui expliqua qu'elle avait suivi le lapin blanc et lui dit d'un ton émerveillé :

«  J'aimerais bien moi aussi avoir toutes ces couleurs chez moi. Pouvez-vous m'aider ? »

Le magicien sourit et lui répondit :

« Et bien, puisque tu m'as ramené mon lapin, je vais te faire ce cadeau. »

Il lui proposa de boire un peu de cette potion en lui expliquant :

« A chaque fois que tu prononceras un mot, une nouvelle couleur apparaîtra. »

Puis, quand elle voulut rentrer chez elle, l'arc-en-ciel se transforma en chemin qui la conduisit directement devant sa ferme.

Une fois là-bas, tout se passa comme le magicien l'avait prédit. Chaque fois qu'elle prononçait un mot, une nouvelle couleur apparaissait.

C'est ainsi que les pierres du chemin devinrent grises sous ses pas. Les prés verdirent. Et chaque fois, qu'elle se penchait vers une fleur en prononçant son nom, une nouvelle couleur apparaissait : le pissenlit et le tournesol se teintèrent de jaune tout comme le soleil ; les roses se colorèrent, les marguerites ouvrirent de longues pétales blanches, le coquelicot ajouta des tâches de rouge. Le bleuet lui refusa obstinément de changer de couleur. En même temps, la crête du coq se colora de rouge comme le toit de la petite ferme.

Marine était ravie et elle courut rejoindre les animaux de la ferme. A son tour, la vache se retrouva couverte de taches blanches et noires. Les canards se couvrirent de plumes blanches, vertes ou même violettes. Le pelage des chats devint marron, noir, roux ou même tigré.

Puis la petite fille elle-même prit des couleurs. Ses joues rosirent, ses cheveux blondirent. Seuls ses yeux restèrent bleus tout comme le ciel. C'était toujours sa couleur préférée mais elle était devenue plus éclatante au milieu de toutes les autres.



Un conte collectif des 6°1

 

Merci de laisser un commentaire si vous avez aimé ce conte.

 

 

21 décembre 2013

Les contes envahissent la pub

     Emma nous a apporté une affiche issue d'une ancienne campagne de pub de la marque de restauration rapide bien connue où apparaît le personnage de Cendrillon.

 

mac do cendrillon

 

     La citrouille, les souris blanches et la chaussure perdue nous permettent d'identifier la jeune fille comme Cendrillon au retour du bal. D'ailleurs l'horloge derrière l'employé indique qu'il est minuit.

     Même en haillons, sans sa jolie robe et son carosse, Cendrillon est la bienvenue chez Mac Do. L'image fait donc écho au slogan : "Venez comme vous êtes". La marque invite le consommateur, en lui donnant presque un ordre avec l'impératif  "Venez", mais lui vend l'idée qu'il sera reçu chez Mac Do sans avoir à changer ce qu'il est, qu'il soit riche ou pauvre, bien ou mal habillé.

    Les éléments du conte et le choix de la police d'écriture du slogan sont un moyen pour le publicitaire de cibler les enfants et leurs parents, en associant la marque à un personnage sympathique et martyrisé par sa marâtre et ses deux méchantes soeurs. Le but est de donner une image positive de la marque.

Merci encore à Emma.

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17 novembre 2013

Collecte de contes au quotidien

Dans cette rubrique, nous rassemblerons tous les exemples d'utilisation du conte dans notre vie de tous les jours. La publicité a souvent recours à l'imaginaire du conte pour séduire les consommateurs. Ici, la marque Hermès nous invite à jouer les Cendrillon et à faire de notre vie un conte de fée.

hermes-ss2010-ete-4

La chaussure est ici synonyme de séduction puisqu'elle permet de trouver son prince.

A vous d'en trouver d'autres et de leur consacrer un article.

15 novembre 2013

Un conteur à Waldeck

Aujourd'hui, nous avons reçu la visite d'un conteur, Fabrice Devesa, qui est venu nous faire partager son art.

Au programme, d'abord trois petits contes car c'est en écoutant des histoires qu'on devient conteur : La petite chauve-souris, Le sorcier Crapouillou et L'histoire de Petit Pierre.1, 2, 3 Abracadabra, les voilà qui ont pris vie dans notre CDI pour notre plus grand plaisir.

Ensuite, les élèves ont échangé pour déterminer quels sont les codes auxquels le conte obéit. Et ce fut à eux de jouer : Fabrice Devesa nous a proposé ce canevas pour inventer une histoire :

canevas_conte_devesa

Les 6°1 s'en sont donné à coeur joie et ont commencé à inventer un conte collectif : La petite fille bleue. A suivre.

 

 

12 novembre 2013

Des contes dans la ville

L'année dernière, à l'invitation de M. Grange, notre collègue d'histoire-géo, Ella & Pitr sont venus à la rencontre des élèves du collège. Beaucoup d'entre vous connaissent déjà leurs personnages de papier qui envahissent les murs de nos villes, et proposent au promeneur urbain des échappées poétiques ou engagées.

Et bien, ma collègue et moi, ça nous a donné des idées pour monter un projet d'écriture autour du conte et de la ville : pourquoi ne pas faire écrire à nos élèves des contes dont les personnages feraient irruption dans leur quotidien, au détour d'une rue, d'un lieu de leur ville ?

Cette année donc, les 6°1 et les 6°4 vont travailler autour du conte, en classe et avec l'aide d'un conteur, Fabrice Devésa, mais aussi découvrir quelques exemples de "street art".  A partir de là, ils devront créer un recueil de contes urbains, l'illustrer et le faire partager aux autre sixièmes du collège.

Ce blog permettra de publier leurs travaux et de suivre les étapes du projet.

Merci à ceux qui voudront bien nous accompagner.

 

 

 

 

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